d’Arequipa au lac Titicaca
Bus de nuit
Nous ne sommes pas mécontents de quitter Nazca à l’heure, de nouveau dans un bus Cruz del Sur.
Sur la route, je suis assis à côté d’une vieille dame, qui engage la conversation.
Elle parle d’une voix douce et policée, sauf quand elle en arrive à la politique:
« Moi, je leur mettrais tous une balle dans la tête à ces politiciens corrompus. Vizcarra, Maduro et tous les autres. Bim! » me dit-elle en pointant ses doigts en forme de flingue vers moi.
« Ah oui quand même!… »
« Et vous Macron vous pensez qu’il faut qu’il prenne une balle dans la tête aussi ? »
« Euh… ben non, quand même pas!! Vous savez, je suis pas hyper branché politique et surtout je ne veux la mort de personne, moi! »
« Moi si. »
Je m’endors à moitié rassuré, me demandant si elle ne me trouvera pas un air de politicien en pleine nuit.
Le lendemain matin, elle me réveille d’un coup de coude et se penche vers moi:
«Si vous tournez par là, vous allez vers le Chili… »
« … Super Michèle, mais je pense qu’on t’a pas prévenue: moi ce sont les gens qui me réveillent que j’ai envie de tuer!!»
Le paysage est quand même spectaculaire: la route serpente au milieu des collines désertiques, avec, en toile de fond, les volcans enneigés.
L’auberge espagnole
Le temps de se faire arnaquer par un énième taxi, et nous arrivons à «l’auberge espagnole» – ça ne s’invente pas – une charmante bâtisse coloniale toute blanche et bleue, dans laquelle nous avons réservé trois chambres, pour moins de trente euros la nuit.
Record à battre.
Bon, le wifi ne marchera pas de notre séjour, et nous devrons changer de chambre le premier soir parce qu’il pleut à l’intérieur.
Mais, à part ces petits contretemps, le lieu est propre et très agréable.
De notre fenêtre, on aperçoit les volcans qui entourent la ville. On les croiraient sortis d’un dessin animé tant ils sont parfaits, avec leurs chapeaux enneigés et leurs versants à pic.
La ville culmine à 2.335 mètres d’altitude: nous entamons donc notre acclimatation à l’altitude en prévision des jours à venir.
Pour l’instant, c’est surtout au climat qu’on essaye de s’habituer: le matin, il fait très beau et très chaud. On sort en short et en tongs. A midi, ça commence à se couvrir, on enfile un pull et le soir, on multiplie les couches tellement il fait frais.
En attendant que nos chambres soient prêtes, nous prenons nos quartiers dans un café/boulangerie, attirés par la bonne odeur.
Niché dans un patio bleu et fleuri, il nous rappelle un peu la Casa Azul de Frida Khalo.
L’après-midi, nous partons le nez au vent vers la Place des Armes. La ville que nous découvrons grouille de monde et de taxis. La place est charmante, encadrée par des arcades et la cathédrale, tous faits en Sylla, la pierre volcanique blanche typique d’Arequipa.
On trouve le marché, dont Sam et Alexia – rencontrés en Amazonie – nous ont parlé.
La halle est immense et, malgré l’heure tardive, nous trouvons un stand de jus de fruits frais: on ne boude pas notre plaisir.
Plus tard, nous apprendrons que le lieu est dangereux le soir. Pourtant, comme à chaque fois, nous n’avons pas senti une seconde une quelconque menace. Est-ce parce que nous voyageons avec des enfants? En tout cas, le jus est délicieux et les marchands avenants.
Freetour
Le lendemain, nous rejoignons le point de RDV du « freetour » de la ville. Nous avions déjà testé cette formule à Bogota: des habitants vous font visiter les différents points d’intérêt, et chacun paye la somme qu’il estime la bonne à la fin.
Il fait beau et chaud. Normal, il n’est que dix heures du matin.
Le tour commence par une dégustation de thé au chocolat: les avis sont mitigés mais la découverte intéressante.
Karole, notre guide, est une arequipeña pure souche et nous fait déambuler dans les rues de la ville pendant trois heures d’une visite passionnante.
On termine par un tour au marché, pour goûter les fameuses « queso helado», spécialité locale au nom de fromage mais qui n’a en fait rien à voir: sur un lit de glaçons, on fait tourner une bassine contenant du lait sucré. Petit à petit, le liquide se saisit sur les bords, que l’on râcle pour les servir en tranches accompagnés de cannelle.
Petits et grands se régalent.
Avant de nous quitter, Karole nous conseille quelques bonnes adresses de Picanterias, les restaurants locaux.
Trop local pour nous. Jean est dégoûté lorsqu’il découvre la spécialité locale: le cochon d’inde pané, servi entier, les 4 pattes écartées.
« Sinon, si tu veux, y’a du steak d’alpaga »
Couvent by night
Nous attendons ensuite la fin de journée pour visiter le couvent de Santa Catalina, qui reste ouvert les mardi et jeudi soirs.
L’entrée coûte deux bras – plus de 10€/personne, ce qui est exceptionnellement cher au Pérou – mais cela en vaut vraiment la peine.
Au fur-et-à-mesure que le soir tombe, le lieu gagne en mystère: seulement éclairées avec des lampes à pétrole disposées ça et là et des feux allumés dans les antiques fours, les rues et les cellules du couvent se révèlent être un immense labyrinthe aux murs colorés, qui s’étale sur plus de deux hectares au coeur de la ville – ce qui en fait le plus grand couvent du monde.
Là, le silence règne, contrastant avec le vacarme permanent des rues alentours.
On se perd vite et je me retrouve à faire la visite seul avec Jean aussi fasciné que moi. Une grande partie du domaine – créé au XVIIIè siècle – est désormais inhabitée, mais les murs épais l’ont préservé des tremblements de terre et tout est demeuré dans un état de conservation exceptionnel.
Un voyage dans le temps.
Nous finissions par retrouver les filles et terminons la visite ensemble.
Nous explorons chaque recoin.
Charlotte’s birthday
Le lendemain, nous tentons avec Charlotte de trouver un café qui dispose d’internet, pour essayer d’organiser un peu la suite.
On avance (trop) doucement, la faute au wifi (très) lent.
A tous les coins de rue, nous voyons des femmes en tenue traditionnelle, accompagnées d’un bébé lama, mouton ou alpaga. N’importe quoi pourvu que ça ait des poils, que ça soit « trop meugnon » et que cela permette de monnayer une photo.
Les enfants ne tiennent plus et veulent absolument visiter «Mundo Alpaca», une petite ferme-magasin dans le centre de la ville, qui explique la transformation de la fameuse laine.
Je passe mon tour.
Nous y retournerons quand même le lendemain, parce que, franchement, papa, faut que tu les voies: ils sont trop meugnons.
Même Charlotte est à fond.
Nous sommes déjà le 28 février. Charlotte a 39 ans demain et nous décidons de lui fêter avec un jour d’avance car nous serons dans le bus toute la journée du lendemain.
Nous profitons d’une sieste pour aller explorer le quartier San Lazaro avec les enfants et surtout glaner le nécessaire pour un bon anniversaire digne de ce nom.
Vu la taille de la cuisine de l’hostal et mes talents de cuisinier, on opte pour quelque chose de déjà tout fait.
Et vu qu’ils sont nuls en desserts au Pérou – comme partout en Amérique du sud – on se rabat sur l’option la plus sûre, qu’on a déjà testée et approuvée la veille: un brownie de chez Las Gringas.
Les enfants décorent leur chambre et emballent leurs cadeaux confectionnés avec amour.
Il n’y a pas d’espace commun et Charlotte finit par souffler ses bougies sur une chaise, dans un coin de leur chambre.
J’avoue qu’on s’est un peu éloigné du concept d’«anniversaire digne de ce nom » au fur-et-à-mesure de l’après-midi, mais qu’importe: chacun savoure le moment.
Je me rattrape le soir en l’amenant à Chicha, l’un des meilleurs restaurants de la ville.
Enfin seuls. Au bout de quatre mois. Ça fait du bien. Et c’est très bon.
Earthquake
Le jour de l’anniversaire de Nine, on s’est embourbé au Costa Rica.
Le jour de l’anniversaire de Louise, Jean s’est ouvert le crâne et Louise a passé sa nuit la tête dans un seau.
On se couche inquiet en se demandant ce qu’il va bien pouvoir nous arriver demain.
Finalement, c’est la nuit même, à trois heures du matin, que la terre se met à trembler.
Fort. Longtemps.
Pas de quoi perturber notre sommeil à Jean et moi, mais les filles se retrouvent dehors avec d’autres hôtes, inquiètes et impressionnées par l’intensité du tremblement.
Nous apprendrons le lendemain qu’il était de 7 sur l’échelle de Richter avec un épicentre près de Puno à 350 kilomètres de là.
Ça tombe bien! On s’apprête justement à aller à Puno!
Heureusement, aucun dégât à signaler, ni sur les routes, ni dans les environs de la ville.
Autre bonne nouvelle: mon anniversaire est en août. On sera rentré d’ici là.
Puno
Malgré mes recherches, je ne suis pas parvenu à trouver un car sûr et moins cher que Cruz del Sur.
A quatorze heures le vendredi, nous embarquons donc dans notre palace sur roues pour six heures de route.
Assises à côté de nous, deux françaises – Coline et Marie – avec qui nous sympathisons rapidement. Marie est architecte à Paris; elle est venue retrouver sa copine Coline, glaciologue, qui voyage quelques mois après un an et demie en Antarctique, par des températures allant jusqu’à -80°.
Alors que je frissonne en écoutant ses histoires d’icebergs, on se rend compte que la route est recouverte de neige et que le car roule à deux à l’heure. Personne n’est vraiment rassuré.
Nous profitons d’une courte pause pour sortir à l’air libre. Il n’y a plus de neige mais je sens tout de suite que nous sommes montés en altitude.
Une sensation de léger vertige.
De l’avis général, Puno n’a pas d’autre intérêt que d’être la plus grande ville au bord du lac Titicaca. Mais notre arrivée tardive nous impose d’y rester pour la nuit.
En effet, l’arrivée de nuit dans les rues défoncées aux trottoirs déserts nous font davantage penser à une ville minière d’Europe de l’Est, mais ce sentiment est vite balayé lorsque nous approchons de notre hôtel: la Posada Don Giorgio.
Dès le lendemain matin, en prévision de notre séjour à Llachon, nous partons en quête de crayons de couleurs et de quelques aliments à offrir à notre hôte et à ses enfants, dans une région qui manque de tout.
Au contraire de ce qu’on nous avait dit, nous trouvons un centre-ville animé, joyeux.
C’est jour de marché. Les femmes sont presque toutes habillées de façon traditionnelle: des jupes colorées sur des collants épais, un chapeau rond en feutre sur la tête et de longues nattes accrochées ensemble dans le bas du dos avec des pompons de laine.
Nous sommes les seuls touristes et, pour la première fois depuis notre arrivée au Pérou, nous sentons cette authenticité dont tant de monde nous avait parlé.
On respire.
Enfin, façon de parler, parce qu’en vrai on ne respire pas du tout. Puno est à plus de 3.800 mètres d’altitude et on le sent bien!
Tout le monde a le souffle court, les poumons qui brûlent au moindre effort et se sent faible.
Bref, on a tous subitement 80 ans.
Casa de Felix
Un taxi, deux colectivo et deux heures plus tard, dans un paysage splendide, nous sommes déposés à Llachon, au bout de la route, sur une petite place aussi charmante que déserte.
Felix m’avait indiqué de marcher une quinzaine de minutes après l’église pour arriver jusque chez lui.
Il ne savait sans doute pas qu’on avait désormais 80 ans. Quant à nous, on ne savait pas que le chemin était aussi cahoteux.
Jean n’en peut plus au bout de 100 mètres et nous faisons des pauses toutes les cinq minutes.
Malgré cela, le paysage est à couper le souffle et le silence, total.
A gauche, des petites maisons en adobe au toit de tôle ou de chaume.
A droite, le lac Titicaca, immense et majestueux.
On croise une vieille femme qui ramasse des fleurs sauvages en prévision du carnaval du surlendemain, hommage à la « Pacha Mama », une bergère et ses quelques moutons. D’autres devisent sur le pas de leur porte en tricotant.
On se croirait dans un décor de film.
Cinquante minutes plus tard, nous nous écroulons à la casa de Felix, avec l’impression d’avoir fait deux fois l’ascension de l’Everest sans oxygène.
Mais, là encore, l’accueil chaleureux de notre hôte et l’environnement unique balaye notre fatigue.
Les chambres sont simples mais magnifiques et la vue de la fenêtre rendrait jaloux n’importe quel palace.
Nous sommes les seuls hôtes de Felix et de Magna, sa femme, qui nous prépare un déjeuner délicieux dans la grande salle à manger avec vue.
Il nous sert un maté de coca pour nous acclimater, et Jean félicite la cuisinière pour « la meilleure soupe qu’il ait mangé du voyage », en espagnol s’il vous plaît! La soupe au quinoa est suivie d’une truite. Félix nous explique qu’elles sont élevées dans le lac, car le poisson sauvage a disparu à cause de la pollution. Son père était pêcheur. Lui vit aujourd’hui de l’agriculture et du tourisme. Il nous apprend quelques mots en quechua, qu’il continue de parler avec sa famille.
Les nappes, comme les dessus de lits de nos chambres, sont colorées et finement tissées. Des pulls et des poupées tricotées main en laine d’alpaca sont suspendus au mur, attendant de potentiels acheteurs.
Il nous indique une « petite balade » d’une heure sur un chemin pavé vers un mirador qui offre une belle vue sur le lac.
Les filles partent en bavardant, et Jean fait le malin en courant devant. Au bout de cinq minutes, on n’entend plus personne, à part des « je vais jamais y arriver » de temps en temps et cinq boeufs qui soufflent tout ce qu’ils peuvent.
Première pause au bout de cinquante mètres. Deuxième pause au bout de cent mètres.
Sur une échelle de 1 à Kilian Jornet, on est à -12!
Malgré cela, le paysage est splendide. Les montagnes alentours sont terrassées, on croise ça et là quelques bergers.
Enfin, un panneau indique que nous sommes arrivés au mirador. Même s’il n’est pas sur le point le plus haut de la montagne, la vue sur le lac est incroyable et nous n’avons mis que quarante minutes pour y parvenir.
On redescend trop fiers de nous, mais nous sommes vite refroidis par Felix, quand il nous explique que nous ne sommes en fait allés qu’à la moitié du chemin et qu’il fallait continuer jusqu’en haut pour profiter pleinement de la vue.
La loose.
Au moment de se coucher, Charlotte a pris toutes les couvertures du lit voisin pour les mettre sur le nôtre. On ne peut même plus bouger une fois à l’intérieur.
On n’aura pas froid de la nuit, mais on se réveille avec l’impression d’avoir – mal – dormi dans un sarcophage.
Roseauland
Sitôt le petit-déjeuner avalé, nous embarquons sur le bateau du voisin en direction des fameuses îles Uros.
On nous avait annoncé un flot de touristes sur ces îles mais nous n’en croiserons pas un durant les deux heures de navigation dans ce coin très préservé du lac.
Bientôt, nous apercevons quelques maisons en paille posées sur un petit îlot de roseaux.
Nous sommes accueillis par le chef de la famille qui y habite. Il nous invite à nous asseoir sur des ballots de paille, pour trente minutes d’histoire des îles et de ses habitants.
Ici, tout est fait de roseau.
Les murs des maisons, les bateaux, les toits, mais aussi et surtout le sol.
L’île est artificielle et a été construite en accumulant des couches de roseaux séchés – « totora » comme on les appelle ici – qu’il faut régulièrement renouveler pour rester à flot.
Initialement bâties pour échapper aux incas puis aux conquistadors, elles peuvent durer jusqu’à quarante ans pour peu qu’on les entretienne correctement et régulièrement.
Aujourd’hui, les cinq familles aymaras qui s’y entassent ne vivent que du tourisme et de l’artisanat.
Comme nous l’avions lu, certaines îles sont désormais construites uniquement à cette fin, leurs habitants y venant le matin pour en repartir le soir venu et dormir à Puno, une fois tous les touristes partis.
La nôtre semble plus authentique, même si chacun remet son maillot de foot par-dessus son costume traditionnel dès que nous en repartons.
Malgré cela, la visite est très intéressante, et les familles accueillantes et souriantes, même si nous sommes partagés entre la gêne et le plaisir de découvrir cette communauté lorsque nous voyons le dénuement dans lequel ils vivent.
Célébrité locale
A notre retour, nous sommes rejoints par Wladia pour le déjeuner. Une française qui voyage seule depuis quelques mois.
Elle aussi est tombée amoureuse de la Colombie. Elle aussi est passée par l’Amazonie.
« Ah! Mais c’est vous!! On m’a parlé de la mésaventure de Jean lorsque j’étais à Puerto Nariño et on m’a dit de me méfier du chien! »
Manifestement, Jean est devenu une célébrité locale et tout le monde dans la forêt parle de ce petit garçon qui s’est mordre par un chien méchant.
Au soleil, autour d’un maté, avec le lac en toile de fond, chacun raconte ses aventures, son parcours, ses expériences, mais le temps file et nous devons déjà repartir.
Wladia se lance à l’assaut de la « balade » du mirador, pendant que nous faisons un tour rapide sur la plage située en contrebas de la maison.
L’eau est à 9° donc pas question de se baigner, mais, vu d’en haut ça a l’air beau. En bas, la réalité est moins romantique: des déchets de plastique et des ossements de chiens et de moutons jonchent le sable. On ramasse ce qu’on peut – du plastique, hein, pas des ossements, malgré les suppliques de Jean – et on remonte fissa.
Félix, qui a bien senti que nous n’étions pas franchement des randonneurs chevronnés, nous a commandé un taxi qui nous attend sur la route.
Nous le quittons à regret, touchés par la gentillesse et l’hospitalité de toute sa famille.
Même les cinquante mètres qui nous séparent du chemin se transforment en épreuve.
Dans le colectivo qui nous ramène à Puno, j’ai la mauvaise idée d’accepter de monter à l’avant, coincé entre le chauffeur et le siège passager, sur une sorte de réhausseur. Il conduit à toute berzingue et klaxonne à tout va, comme partout dans ce pays.
Une heure d’enfer, pour le dos comme pour les nerfs.
La nuit est déjà tombée lorsque nous arrivons à Puno, mais nous devons encore attendre quelques heures dans le centre-ville avant de monter dans le bus de nuit qui nous amènera à Cusco.
Sur la place principale, l’ambiance est à la fête: tout le monde s’asperge de mousse à raser et nous croisons des hordes de jeunes gens qui en sont couverts des pieds à la tête.
Le festival de la « Pacha Mama » a déjà commencé.
Au terminal, nous recroisons Marie et Coline, qui partent comme nous pour quelques jours à Cusco. Chacun s’installe pour une courte nuit et nous voilà repartis.
Prochain arrêt: Cuzco!
Goodies
A (re)voir: on en a déjà parlé, mais « Les Cités d’or » sont un formidable vecteur pour apprendre aux enfants les civilisations Incas. Grâce à Esteban, Tao et Zia, Jean connaît sur le bout des doigts Nazca, le lac Titicaca et Francisco Pizarro, le conquistador qui renversa les Incas pour gouverner le Pérou. Prenez un Nesquick et mettez-vous le générique:vous verrez, vous retournerez instantanément en 1987.
Merci pour ce beau récit, j’ai revécu le voyage que j’avais fait dans ces coins là en 2007. Tout pareil pour la sensation d’avoir 80 ans au bout de 50m de marche (et j’étais jeune et entraînée !). J’avais aussi eu le droit au tremblement de terre, bien flippant quand même !
Profitez bien de Cuzco, j’ai un très bon souvenir de cette ville et notamment de sacsayhuaman, construction grandiose !
Quel plaisir de vous lire et découvrir tant de choses merveilleuses
Savoir raconter, c’est un art. Je me suis régalée de ce récit plein d’humour. Certains lieux donnent vraiment envie de les découvrir.
Bon anniversaire ma Chounette!
Bises à tous les 5